L’Agence régionale d’hospitalisation de Lorraine avouait mi-octobre qu’au centre hospitalier d’Epinal un patient était décédé et plus d’une vingtaine avaient souffert des suites d’une sur-irradiation de 20 à 30 % à la dose normale prévue dans le cadre de la prise en charge d’un cancer de la prostate. A l’origine de cette erreur médicale : un problème de paramétrage du logiciel de radiothérapie et une formation insuffisante du personnel à l’utilisation de ce logiciel.
Alors que certaines familles vont porter plainte au pénal, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) souligne que ces accidents graves résultent essentiellement de défaillances organisationnelles et humaines. Pour les éviter, l’ASN va :
– Renforcer ses inspections des établissements hospitaliers pour contrôler les dispositions prises en matière de radioprotection des patients ;
– Vérifier les actions engagées par les établissements hospitaliers pour la formation des personnels de santé ;
– Diffuser aux professionnels un guide précisant les modalités d’enregistrement et de déclaration des événements et incidents ;
– Approfondir, en concertation avec l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) et en liaison avec les industriels du secteur médical, les conditions d’utilisation des logiciels et leur ergonomie.
Rappelons cependant que ces accidents ne remettent pas en cause l’utilisation à des fins médicales des rayonnements ionisants qui reste indispensable, tant pour établir le diagnostic que pour le traitement de certaines maladies.Source : Communiqué conjoint de l’ASN du 13 octobre 2006Click Here: cheap nrl jerseys