Bernadette Lafont, a donné sa vie à la comédie. Au cinéma, sur les planches, à la télévision, elle n’a jamais cessé d’exercé avec passion son métier.
Elle se rêvait danseur elle deviendra comédienne. Plusieurs hommes ont croisé la route professionnelle ou amoureuse de Bernadette Lafont, mais c’est sûrement sa rencontre avec François Truffaut qui changea à tout jamais son destin. Dans le Paris des années 50 ils se rencontrent et le coup de foudre cinématographique est immédiat. Le réalisateur lui offre le premier rôle des Mistons une adaptation de la nouvelle de Maurice Pons, sorti en 1957.
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C’est avec Claude Chabrol et ses deux films Le beau Serge et Les bonnes femmes que Bernadette Laffont s’inscrit comme égérie de la Nouvelle Vague. Ses yeux de biche, son teint de poupée et sa voix de mistinguett deviennent incontournables pour le septième art français.
D’autres réalisateurs comme Jean Eustache pour La maman et la Putain ou Jean-Pierre Mocky l’arrachent ensuite des mains de François Truffaut. Les années 60 à 70 continuent d’écrire la légende Lafont jusqu’à la consécration en 1985. L’académie des César lui remet le prix de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation dans l’Effrontée d’une mère opposée à Charlotte Gainsbourg.
La comédie comme salut. Rien, pas même la disparition tragique de sa fille Pauline n’éloigne Bernadette Lafont de sa vie d’actrice. Le grand public la découvre aussi à la télévision dans des téléfilms à succès. Avant de s’éteindre à Nîmes, sa ville de naissance et de coeur, Bernadette Lafont à encore donné le meilleur d’elle même pour le cinéma. Les spectateurs la découvriront à l’affiche d’Atilla Marcel en novembre prochain.