Claude Chirac a toujours eu une relation singulière avec son père. Ce vendredi 18 octobre, le magazine Elle, qui lui consacre un portrait, s’est intéressé à la vie de la fille de Jacques Chirac. Et comme tout le monde, cette dernière a elle aussi une sa période « rebelle ».
Claude Chirac ne s’est pas toujours sentie à sa place. Comme le rapporte le magazine Elle, dans son dernier numéro en kiosque ce vendredi 18 octobre, la fille de l’ancien président – mort le 26 septembre à l’âge de 86 ans – s’est souvent sentieeffacée par rapport à sa soeurLaurence. « J’ai compris que désormais, ce qu’on attend de moi, c’est que je ne pose pas de problème », confiera-t-elle dans des propos rapportés par nos confrères. Laurent Léger, auteur de Claude Chirac, enquête sur la fille de l’ombre paru aux éditions Flammarion, va même plus loin en écrivant : « Elle se trouvait moins intelligente que Laurence et culpabilisait d’être celle qui était en bonne santé ».
Une fois son bac en poche, Claude Chirac décroche un emploi dans la pub mais « fait surtout beaucoup la fête ». « C’est l’époque où elle écume les boîtes, à Paris, à Los Angeles, en compagnie de sa meilleure amie, Christine Colette, et d’une bande joyeuse et branchée, dont Paul Belmondo, Stéphanie de Monaco ou Christophe Lambert », rapporte Elle dans le portrait qui lui est consacré, ce vendredi 18 octobre. Des archives datant du milieu des années 1980 montre la fille de Jacques Chirac, « sabrant le champagne avec Vincent Lindon, dont le Tout-Paris disait qu’il était son petit ami mais qui est là, présenté comme ‘un comédien rencontré par hasard pendant la séance’ ».La principale intéressée préférera s’amuser de la situation et déclarera : « Papa préfère me voir dans Elle que dans Lui. »
Claude Chirac, libre et indépendante, a plusieurs fois affirméqu’elle ne se sacrifierait pas pour un homme, sous-entendu « comme sa mère ». Elle va pourtant le faire pour l’un d’entre eux, le même que sa mère : Jacques Chirac. En 1989, l’homme politique demande à sa fille de rejoindre son équipe de communication, un an après son échec à la présidentielle. À partir de ce moment-là, elle noue des liens très forts avec son père et rattrape le temps perdu. Au sujet du duo père-fille, la journaliste Catherine Nay utilisera une formule qui résume bien leur relation : « Il n’aimait qu’elle, elle n’aimait que lui. » Si l’ancien président est aujourd’hui décédé, nul doute que Claude Chirac continuera à perpétuer l’héritage moral de son père.
Crédits photos : Best Image
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