Dans un communiqué rendu public ce jeudi 14 janvier, la famille de Frédéric Mitterrand a annoncé que l’ex-ministre de la Culture a été hospitalisé à Paris après avoir contracté le coronavirus.
Le coronavirus a encore pris la famille Mitterrand pour cible. Testé positif au Covid-19, Frédéric Mitterrand a été “admis en urgence mercredi [le 13 janvier 2021, ndlr]” dans un hôpital parisien, comme l’informe un communiqué de la famille de l’ex-ministre de 73 ans transmis à l’AFP ce jeudi 14 janvier. Si son état de santé est jugé stable, il “reste sensible pour les jours à venir.” Il aurait contracté la maladie virale “il y a 10 jours à l’occasion d’un rassemblement familial restreint“, organisé durant les fêtes de Noël. Pour l’heure, le neveu de François Mitterrand reste entouré de sa famille la plus proche, notamment de ses trois enfants, Matthieu, Saïd et Jihed.
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Une nouvelle épreuve durant laquelle Frédéric Mitterrand pourra certainement compter sur le soutien de son frère aîné, Jean-Gabriel. Au printemps 2020, ce dernier avait lui-même contracté une forme sévère du coronavirus. À 79 ans, et tout comme son frère, il fait partie des personnes jugées plus vulnérables face à la maladie. Une “angoisse infernale” pour ses proches. “Nous avons vécu cela, avec mon autre frère et les enfants de mon frère malade, comme un sentiment d’angoisse absolue”, témoignait l’ancien ministre de la Culture auprès de Nice Matin le 6 mai 2020. Interrogé ensuite par le quotidien régional Sud-Ouest, il avait confié que le diagnostic de son frère avait eu l’effet d’un électrochoc. “Nous avons pu mesurer les ravages que la maladie peut entraîner (…) Ce qui était très difficile à vivre, c’était l’isolement dans lequel il se trouvait, même s’il a été très bien soigné à l’hôpital Lariboisière.”
20 jours en réanimation
Hospitalisé dans le vingtième arrondissement de la capitale, Jean-Gabriel Mitterrand est venu à bout du coronavirus, après avoir passé vingt jours en réanimation. “Cognitivement ça va, je peux toujours lire, même une demi-heure sans me fatiguer (…) J’ai fait des progrès, c’est un miracle de reprendre du souffle, je n’y croyais pas au début“, témoignait le galeriste, toujours auprès de Sud-Ouest. Et d’ajouter : “Quand on revient de là où je reviens, ça vous donne une conscience de la mort, ils ont mis deux jours à me réveiller et ils ont appelé mes enfants pour dire qu’ils n’y arrivaient pas.” Après avoir traversé le pire, c’est à son tour d’épauler Frédéric Mitterrand.
Crédits photos : SIPA