En un an au gouvernement, Olivier Véran est en première ligne de cette crise sanitaire. S’il doit parfois se montrer ferme, au sein du paysage politique, certains lui reprochent ses “coups de menton”.
Visage incontournable de cette crise sanitaire, Olivier Véran a ses détracteurs. Si certains lui reprochent un “ego hypertrophié”, d’autres n’apprécient pas ses signes d’autorité. “Il a perdu l’empathie qu’il avait avant vis-à-vis de ses collègues en haussant le ton, en donnant des coups de menton, estime le député LR Jean-Pierre Door, comme on peut le lire sur France Info, ce 16 février. Il trouve que depuis son arrivée au ministère, en février 2020, Olivier Véran a changé. Il faut dire qu’en un an, le premier médecin du gouvernement en aura traversé des crises. De quoi changer un homme.
En succédant à Agnès Buzyn, poste sur lequel il lorgnait depuis déjà longtemps, celui qui est souvent qualifié d'”ambitieux” par ses pairs ignorait qu’il serait aux premières loges de cette crise sanitaire. Une position et une popularité qui ne lui permettent pas de ne se faire que des amis. Notamment au Parlement. On se souvient que le ministre de la Santé s’était laissé emporter face aux députés LR, à l’Assemblée nationale, le 4 novembre, lors d’une séance de questions réponses. “C’est ça la réalité mesdames et messieurs les députés ! Si vous ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici ! Elle est là la réalité de nos hôpitaux”, leur avait-il lancé. “C’est quand même grave, ‘sortez d’ici’. Jamais un ministre n’a osé dire ça aux parlementaires”, assure Jean-Pierre Door au sujet de ce “coup de menton” d’Olivier Véran.
De grandes ambitions politiques
Après ce coup de sang, Olivier Véran a été accusé de snober le Parlement, n’y étant que très peu présent. “J’ai un profond respect pour le Parlement. J’ai simplement obtenu la possibilité de me faire davantage remplacer au banc des ministres”, s’était-il défendu. Face à la crise sanitaire, et les problèmes qui en découlent – l’affaire des masques, le retard du nombre de vaccinations -, l’ancien neurologue du CHU de Grenoble doit parfois montrer sa fermeté.
Après une année à la tête du ministère de la Santé à lutter contre l’épidémie de Covid-19, Olivier Véran s’est imposé comme l’un des piliers du gouvernement. Déterminé, le compagnon de Coralie Dubost affiche déjà de grandes ambitions politiques. Et pour cela, il sait que ces quelques coups de menton sont parfois nécessaires.
Crédits photos : Florent Bardos / Pool / Bestimage
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