Entre Nicolas Sarkozy et Edouard Philippe, l’entente n’aurait pas toujours été au beau fixe. En novembre 2002, les deux hommes politiques auraient pu en venir aux mains.
“Il faut garder son sang-froid.” Ces mots, ce sont ceux de Nicolas Sarkozy alors que l’ancien président de la République tentait d’apaiser les tensions entre le Mexique et la France, en 2011. Un calme qu’il n’a pourtant pas toujours réussi à tenir dans le passé quand il croisait Édouard Philippe. Les deux hommes politiques auraient même pu en venir aux mains, en 2002. Une anecdote surprenante que Nathalie Schuck, journaliste du Point, a rappelée sur le plateau de Canal + L’Info du vrai, ce jeudi 11 février. Si l’invité d’Yves Calvi ne “se souvient plus du tout des circonstances”, elle a assuré qu’ils avaient “failli se taper dessus”.
L’altercation entre Édouard Philippe et Nicolas Sarkozy aurait éclaté dans les coulisses du congrès fondateur de l’UMP au Bourget, en novembre 2002. À cette époque, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, observait particulièrement la cote de popularité d’Alain Juppé. Et pour cause, il espérait le dépasser à la présidence de ce nouveau parti. Alors que l’intéressé s’apprêtait à faire une entrée surprise lors du déjeuner, Édouard Philippe se serait mis en travers de son chemin. Une interruption que l’époux de Carla Bruni n’aurait pas du tout appréciée. “Il me tape contre le poitrail avec le poing, et lâche : ‘Toi, tu ne me refais jamais ça !’ Il continue, je repousse son bras, nous sommes tous les deux déséquilibrés. Cela aurait pu déraper… Finalement, il s’est calmé d’un coup, et moi j’étais flageolant”, avait expliqué le maire du Havre, comme le rapportait Le Monde en mai 2017.
“Je me souviens…”
Cette querelle n’aurait pas été la seule entre Édouard Philippe et Nicolas Sarkozy. En 2002 toujours, les désormais anciens locataires de l’Élysée et de Matignon se seraient en effet écharpés une autre fois. Dans les colonnes de L’Opinion, paru en kiosque en 2015, l’ancien Premier ministre avait rapporté les faits. “Quand j’étais directeur général de l’UMP et lui ministre de l’Intérieur, l’opposition était forte, brutale”, avait-il d’abord expliqué. Avant de préciser : “Je me souviens d’une heure d’engueulade terrible au téléphone, parce que son nom n’était pas assez grand sur un carton d’invitation !” Selon lui, les deux hommes politiques se sont toujours fâchés “pour des détails”. “Dès que j’ai démissionné de l’UMP, nos relations sont redevenues très correctes”, avait-il constaté.
Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias
Crédits photos : PDN/SIPA
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