La sprinteuse Marion Jones, après avoir été convaincue de dopage, a été dépossédée des médailles d’or et de bronze remportées lors des J.O. de Sydney en 2000. Les médailles gagnées en individuel seront donc réattribuées à ses suivantes, à l’exception de celle qu’elle avait décroché sur le 100 mètres.
On se souvient des larmes de l’athlète lors de la conférence de presse où elle revenait sur son mensonge devant les tribunaux. Pour s’être dopée entre 1999 et 2002, Marion Jones a perdu les 5 médailles (3 d’or et 2 de bronze) glanées en 2000 à Sydney. Et pour avoir menti à des procureurs fédéraux, elle a de plus écopé de 6 mois de prison et de 400 heures de travail d’intérêt général, sanction exemplaire dans un pays longtemps soupçonné de complaisance envers le dopage.A Sydney, Marion Jones avait remporté les 100, 200 mètres et le 4×400. Elle avait terminé troisième au saut en longueur et au relais 4×100. Les médailles obtenues en individuel seront donc réattribuées à ses suivantes immédiates, sur le 200 mètres (or) à Pauline Davis-Thompson, à la longueur (bronze) à Tatyana Kotova. Par contre pour le 100 mètres (or), le Comité International Olympique n’attribuera pas la médaille et le titre à la Grecque Ekaterini Thanou, pourtant arrivée deuxième mais également convaincue de dopage ! Quant aux médailles récoltées en relais 4×100 et 4×400, le CIO ne s’est toujours pas prononcé. Après ces déboires sportifs et judiciaires, Marion Jones veut cependant prouver qu’elle peut encore rebondir, puisqu’elle tente actuellement de se reconvertir en joueuse de basket-ball, sport auquel elle excellait en junior avant de se blesser… et de se tourner vers l’athlétisme.JXSource : lequipe.fr – le 8 décembre 2009© Jason DeCrow/AP/SIPAClick Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks