Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de l’ostéoporose, maladie qui affecte 200 millions de femmes dans le monde. Les conséquences de cette fragilisation osseuse sont encore trop sous-estimées, comme le démontre une étude récente effectuée dans cinq pays.
L’enquête Timeless moments (littéralement “Femmes sans âge“) a été réalisée au Canada, en France, en Allemagne, en Suisse et en Chine auprès de 1 444 femmes âgées de 25 à 44 ans. Si 90 % des femmes interrogées parlent régulièrement avec leur mère de leur santé, seules 7 % évoquent le sujet de l’ostéoporose, démontrant la méconnaissance de ce problème de santé publique. Pourtant, la perte d’indépendance de leur mère est ce qui les inquiète le plus (à 43 %), devant la diminution de sa qualité de vie et son incapacité à mener une vie active (40 % pour ces deux items). Or l’ostéoporose est une cause majeure d’invalidité : “Une femme sur trois âgée de plus de 50 ans sera atteinte d’une fracture à cause de l’ostéoporose“ souligne Judy Stenmark, Membre Principal du Comité Directeur en Chef des Opérations de la Fondation Internationale de l’Ostéoporose (IOF), une organisation mondiale et non gouvernementale à but non lucratif et l’un des partenaires de la Campagne de Timeless Women. C’est principalement lié au fait qu’il s’agit d’une maladie invisible, d’une “épidémie silencieuse“ qui ne donne pas de symptômes jusqu’à la première fracture.Afin de mieux diagnostiquer cette maladie et de prévenir la survenue de fractures, il est donc indispensable d’améliorer l’information des femmes ménopausées, mais aussi de leurs filles, et, comme le suggère un autre résultat de cette étude : presqu’un tiers (28 %) des filles demanderait à leur mère d’inclure l’ostéoporose dans leur bilan de santé, si elles étaient conscientes de l’impact réel de cette maladie et de la façon dont elle peut réduire la qualité de la vie et l’indépendance de leur mère.Les résultats de cette enquête s’inscrivent dans la campagne de sensibilisation menée par les laboratoires Novartis, dont l’ambassadrice est Ursula Andress, en partenariat avec l’IOF et la Medical Women’s International Association (ONG qui représente les femmes médecin sur 5 continents).
La célèbre actrice américaine de 73 ans déclare soutenir cette sensibilisation “parce que c’est une campagne pour les femmes indépendantes comme moi qui mènent des vies actives, complètes et ne veulent pas que l’ostéoporose nous ralentisse ou nous rendent prisonnières“. Elle insiste sur l’importance d’en parler à son médecin pour rester autonome : “Grâce à l’aide de mon médecin, je suis heureuse de toujours être moi-même, en menant ma vie et en faisant les activités que je souhaite et que je me sens capable de faire“.Outre cette sensibilisation nécessaire, il est également important de réagir dès la première fracture, afin de dépister l’ostéoporose et de la traiter pour évider la récidive. C’est d’ailleurs le
thème français de cette Journée mondiale, avec pour objectif une amélioration du dépistage par ostéodensitométrie, à effectuer sans attendre la multiplication des fractures de fragilité.Jean-Philippe RivièreSource : Timeless Women, “L’épidémie silencieuse : ce que les filles ne disent pas à leur mère“, IOF soutenu par Novartis, 16 octobre 2009Image : présentation de l’étude Timeless Women, en présence d’Ursula AndressClick Here: camiseta rosario central