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L’ecstasy utile contre le stress post-traumatique ?

Posted on April 29, 2020

Pour la première fois, l’imagerie cérébrale révèle l’effet de l’ecstasy au niveau cérébral. Les résultats de cette étude anglaise, dont certaines parties ont été télévisées en 2012 dans l’émission “Drugs Live“ de la chaîne Channel 4, suggèrent une possible utilisation de cette drogue dans le traitement de l’anxiété et du stress post-traumatique.

La MDMA (ecstasy) pourrait-elle aider à la prise en charge des victimes de stress post-traumatique ?

D’où vient le sentiment d’euphorie chez les utilisateurs d’ecstasy ? Cet effet neurologique pourrait-il conduire à des utilisations médicales ? Une équipe de chercheurs anglais de l’Imperial College de Londres apportent des éléments de réponse.L’ecstasy initialement synthétisée par un laboratoire pharmaceutique

L’ecstasy désigne à l’origine une molécule chimique particulière, la MDMA (3,4 méthylènedioxyméthamphétamine), responsable des effets psychoactifs. La MDMA a été synthétisée par les laboratoires Merck en 1912 dans un but militaire : il s’agissait d’amplifier certains effets des amphétamines.L’ecstasy n’a jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché en tant que médicament mais on l’a ponctuellement utilisé la MDMA en psychiatrie dans les années 1970 en Californie. Cette pratique a été interrompue en raison des dommages qu’elle causait. À partir des années 1970 aux États-Unis et des années 1980 en Europe, la MDMA est utilisée illégalement à des fins récréatives, lors de soirées et de “rave parties“.Comment l’ecstasy agit-elle au niveau du cerveau ?Peu de recherches ont tenté d’identifier les zones du

cerveau affectées par l’ecstasy. Cette étude anglaise est ainsi la première à utiliser une imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) sur des personnes au repos. Au total, le cerveau de 25 volontaires a été examiné à deux reprises, l’une après la prise de la drogue et l’autre après la prise d’un placebo, sans qu’aucun ne sache ce qui lui avait été donné.Les résultats montrent que l’ecstasy diminue l’activité dans le système limbique, un ensemble de structures impliquées dans les réponses émotionnelles. Ces effets ont été plus forts chez les sujets qui ont expérimenté des “trips“ plus importants, ce qui suggère que ces deux événements sont liés.Dans le détail, les chercheurs ont noté une réduction de la communication entre deux zones particulières du cerveau (le lobe temporal médial et le cortex préfrontal médian), qui sont impliquées dans le contrôle des émotions. Cet effet et la chute de l’activité dans le système limbique constituent l’exact contraire de ce que l’on peut voir au niveau cérébral chez les patients qui souffrent

d’anxiété.La MDMA a également augmenté la communication entre deux autres zones cérébrales, l’amygdale et

l’hippocampe. Là encore, un effet qui pourrait avoir une influence sur les patients atteints de

stress post-traumatique, chez qui la communication entre ces zones est réduite, selon plusieurs études .Anxiété, stress post-traumatique… Des effets potentiels à confirmer chez des patientsAuteur de la recherche, le Dr Robin Carhart-Harris du Département de médecine de l’Imperial College de Londres déclare ainsi : “Nous avons constaté que la MDMA a entraîné une réduction de la circulation sanguine dans les régions du cerveau liée à l’émotion et la mémoire Ces effets peuvent être liés aux sentiments d’euphorie, que les gens éprouvent avec cette drogue“.Plus précis sur le potentiel de cette molécule, son collègue, le professeur Nutt, ajoute : “Les résultats suggèrent des utilisations cliniques possibles de MDMA dans le traitement de l’anxiété et de stress post-traumatique, mais nous devons faire attention à ne pas tirer trop de conclusions d’une étude conduite chez des volontaires sains. Il faudrait conduire des études chez des patients pour voir si nous trouvons les mêmes effets“.Stress post-traumatique : en complément de la psychothérapie ?Dans le cadre de l’étude conduite à l’Imperial College, les volontaires ont été invités à se rappeler leurs souvenirs préférés et les pires alors qu’ils étaient à l’intérieur du scanner. Résultats : ils ont évalué leurs souvenirs préférés comme plus vifs, plus intenses et plus positifs émotionnellement après la prise de drogue par rapport à un placebo. A l’inverse, ils se sont rappelés moins négativement leurs pires souvenirs. Des impressions qui se sont traduites par la façon dont les parties du cerveau ont été activés plus ou moins fortement sous MDMA.Dr Carhart-Harris a déclaré : “Chez des volontaires sains, la MDMA semble atténuer l’impact des souvenirs douloureux. Cela concorde avec l’idée selon laquelle la MDMA pourrait aider les patients atteints de stress post-traumatique à revoir leurs expériences traumatisantes dans la psychothérapie sans être submergé par des émotions négatives, mais nous avons besoin de faire des études chez des patients atteints pour voir si ce produit agit chez eux de la même manière“.L’ecstasy a déjà été étudiée aux Etats-Unis comme un complément à la psychothérapie dans le traitement du stress post-traumatique, avec une étude pilote dont les résultats préliminaires semblaient positifs. Mais rappelons tout de même que l’ecstasy n’est pas sans

danger. Ses effets à court terme incluent une hyperthermie (augmentation de la température du corps) et une déshydratation. Son utilisation sur le long terme peut également affecter la

mémoire, augmenter la dépression, l’anxiété et conduire à des dommages pour le foie ou les dents.David Bême Sources :The Effects of Acutely Administered 3,4-Methylenedioxymethamphetamine on Spontaneous Brain Function in Healthy Volunteers Measured with Arterial Spin Labelling and Blood Oxygen Level-Dependent Resting-State Functional Connectivity Carhart-Harris RL et al. – Biological Psychiatry – Received 27 August 2013; received in revised form 5 December 2013; accepted 16 December 2013. published online 13 January 2014. (

abstract accessible en ligne)The effect of acutely administered MDMA on subjective and BOLD-fMRI responses to favourite and worst autobiographical memories. – Carhart-Harris RL et al. – Int J Neuropsychopharmacol 2013 Dec 17:1-14. (

abstract accessible en ligne)Image : Photo d’un vétéran de la guerre en Irak souffrant de stress post-traumatique – Steven Senne/AP/SIPA

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