Les atouts du régime méditerranéen ont déjà été prouvés dans de nombreuses études. Une nouvelle analyse étaye encore plus ses bienfaits sur la santé féminine.
Une nouvelle étude étaye un peu plus les atouts du régime méditerranéen pour la santé des femmes.
Des chercheurs de l’université de médecine de Harvard et du Brigham and Women’s Hospital de Boston ont évalué les
régimes et les données médicales de 10 670 femmes en fin de cinquantaine et début de soixantaine entre 1984 et 1986. Après les avoir suivies pendant 15 ans, l’équipe a découvert que les femmes qui suivaient le régime méditerranéen étaient plus susceptibles (à 40 %) de vivre au-delà de 70 ans sans
maladie cardiaque,
diabète, ni d’autres maladies chroniques.Cette étude, financée par l’Institut national du Cancer et l’Institut national de la Santé des Etats-Unis est parue le 5 novembre dans la revue Annals of Internal Medicine. Elle étaye encore davantage les bienfaits que peut avoir le régime méditerranéen sur la santé, en particulier ici celle des femmes.Le régime méditerranéen met l’accent sur les fruits et les légumes, les céréales complètes, le poisson au détriment des viandes rouges et évite les produits industriels et raffinés. L’huile d’olive figure aussi parmi les aliments plébiscités par cette alimentation, ainsi qu’une consommation modérée de vin rouge.Cette étude vient s’ajouter à une montagne de recherches précédentes qui avaient déjà souligné les bienfaits de ce type d’alimentation sur la santé. Des
chercheurs de l’Université de Navarre en Espagne ont découvert qu’une alimentation riche en huile d’olive, noix, fruits et légumes et vin peut réduire les risques de problèmes cardiovasculaires. Ils ont publié leurs résultats en février dans le New England Journal of Medicine.AFP/RelaxnewsSource : Cécilia Samieri, Qi Sun, Mary K. Townsend, Stephanie E. Chiuve, Olivia I. Okereke, Walter C. Willett, Meir Stampfer, and Francine Grodstein : “The association between dietary patterns at midlife and health in aging : an observational study“, étude publiée le 4 novemvre 2013 dans la revue Annals of Internal Medicine (
abstract en ligne)