Un projet de loi pourrait bien obliger les mamans allemandes à avouer leur infidélité si leur compagnon conteste la paternité d’un enfant.
En Allemagne, un nouveau projet de loi concernant
l’infidélité et les enfants adultérins fait beaucoup parler de lui. Le texte, qui doit être adopté ce mercredi en conseil des ministres avant de passer au Parlement, propose de contraindre les femmes à dévoiler l’identité du géniteur d’un enfant né d’une relation extraconjugale, dans le cas où leur mari contesterait sa paternité. L’objectif : obliger le père biologique à participer aux frais d’entretien du bébé. “Nous voulons assurer davantage de droits et de moyens de recours légaux aux faux pères”, a expliqué Heiko Mass, le ministre de la Justice. “La mère ne doit pouvoir garder le silence que s’il y a des raisons très sérieuses de ne pas identifier le père biologique“. Toutefois, la loi ne précise pas ce que la mère encourt en refusant de révéler l’identité du ou des partenaires fréquentés au moment de la conception.Les hommes trompés défrayés par le géniteurAvec ce texte, le père biologique n’aura d’autre choix que d’assumer financièrement les dépenses parentales. Ce texte prévoit le remboursement par le géniteur des frais d’entretien de l’enfant auprès de l’époux trompé sur une période de deux ans maximum. Les fausses paternités difficiles à évaluerIl est difficile de connaître l’ampleur de ce phénomène, aucun chiffre n’ayant été dévoilé. Plusieurs études ont tenté de donner une approximation du nombre d’enfants adultérins. En 2009, la revue scientifique The Lancet révélait qu’un enfant sur 30 n’aurait pas pour père biologique l’homme que la société lui donne pour filiation juridique par déclaration ou présomption.Click Here: los jaguares argentina