Sur TF1, The Voice a habitué ses fans à quelques artistes « décalés » (comment oublier Luc Arbogast, Battista Aquaviva ou le lunaire Spleen que coachait Mika ?). Mais ce samedi, le foutraque a atteint son summum avec l’étonnant Araz.
Une coupe de cheveux improbable, un look complètement dépassé (que n’auraient pas renié Mike Brant ou Joe Dassin), une voix atypique et une repartie totalement barrée : c’est peu dire qu’Araz détonne.
Il vient de Bakou, en Azerbaïdjan mais vit à Toulouse depuis un an et demi, avec sa femme, française. Il a vingt-cinq ans et l’air d’en avoir dix de plus (voire vingt). Il joue du saxo, «le truc qui fait ting-ting» (du triangle, donc) et du târ, un genre de banjo azeri. Il aime les Bee Gees, Led Zeppelin et un chanteur de son pays, au nom imprononçable. On lui parle en français, il répond en anglais…
Après sa reprise du Wicked Game de Chris Izaak, les coachs sont restés bouches bées. «On sent chez vous cette fusion!» lâche Florent Pagny, complètement tourneboulé. Et d’ajouter «En tout cas, bienvenu dans The Voice, ça va faire du bruit !»
«Vous êtes donc tombé dans la potion magique de fumage de moquette quand vous étiez petit et ça c’est intéressant parce que vous êtes complètement dingue en fait…» renchérit Zazie.
Dépassés, les quatre stars semblent à la fois intrigués et inquiets. Zazie, choisie par le talent, assure que « non mais les coachings vont être intéressants », Mika, soulagé de ne pas avoir été désigné pour prendre ce drôle d’oiseau sous son aile, souffle.
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Sur le plateau de The Voice, les talents se suivent et ne se ressemblent pas. Les fans se demandent déjà contre qui cet énergumène pourra-t-il chanter lors des battles, déjà enregistrées et diffusées dans quelques semaines… Suspens !