Ce lundi 4 mars, Bernard Tapie était l’invité de l’interview d’Audrey Crespo-Mara sur Europe 1. Sauf que rien ne s’est passé comme prévu. L’homme d’affaires a tout bonnement quitté l’antenne en plein direct.
Bernard Tapie est loin d’être un Bisounours. Ceux qui l’ont interviewé s’en souviennent encore. A l’instar de Catherine Ceylac. Et ce sera désormais également le cas d’Audrey Crespo-Mara. Ce lundi 4 mars, Bernard Tapie était l’invité de l’interview politique d’Europe 1. L’occasion d’évoquer le double cancer contre lequel il se bat mais aussi et surtout le procès imminent dans le cadre de l’arbitrage rendu dans l’affaire Crédit lyonnais-Adidas.
Malgré la maladie qui l’affaiblit fortement et alors qu’il a décidé d’arrêter ses traitements, Bernard Tapie s’affiche malgré tout en grande forme. L’ancien patron de l’OM garde sa gouaille légendaire et la forte personnalité qui le caractérisent tant. Il est prêt à se battre comme un lion. Ce n’est pas Audrey Crespo-Mara qui dira le contraire. Dès la première question de la journaliste, Bernard Tapie semble s’être renfermé. Et cela ne fera que s’accentuer tout au long de l’entretien – qui sera finalement plus court que prévu.
« A une semaine du procès, Marc Fratani, l’un de vos proches pendant vos années OM, affirme que vous avez notamment acheté un arbitre, il y a dix ans… », lui lance la compagne de Thierry Ardisson, avant d’être interrompue par Bernard Tapie : « Non, non, non, il dit qu’il l’a acheté, lui. N’en rajoutez pas, il a dit qu’il avait acheté un arbitre », assure le père de Sophie Tapie, tandis qu’Audrey Crespo-Mara précise « A votre demande ».
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Et alors qu’elle allait le relancer sur le sujet Fratani, ç’en est trop pour l’homme d’affaires. « Si on passe la matinée pour parler de ce que Fratani a dit, je me lève et je vous laisse toute seule. Je suis venu parler de mon procès et de ce qu’il se passe dans le pays. S’il n’y a que ça qui vous intéresse, moi ça ne m’intéresse pas. Je ne vous répondrai pas. Et vous ne serez pas la première. Allez, au revoir madame », lâche un Bernard Tapie furieux.
L’homme de 76 ans n’a pas laissé le temps à son interlocutrice de répliquer. Ni une, ni deux, il a quitté le studio d’Europe 1, face à une Audrey Crespo-Mara désemparée. « Il savait très bien qu’on allait parler de ça, et il était d’accord pour en parler, il y a deux minutes. Désolée, l’interview était prête, nous allions parler du procès, de la maladie », explique-t-elle aux auditeurs. L’interview n’aura finalement duré qu’à peine trois minutes.
Crédits photos : Abaca