Ce mercredi 31 juillet, W9 diffusait le documentaire Goldman : un héros si discret. Celui-ci revient sur la violence dont les médias ont fait preuve à l’encontre de la personnalité préférée des Français.
Au fil des années, Jean-Jacques Goldman s’est imposé comme la personnalité préférée des Français. Et ce, malgré sa discrétion légendaire. Pourtant, avec les médias, cela n’a pas toujours été une grande histoire d’amour. Ce mercredi 31 juillet, W9 diffusait le documentaire Goldman : un héros si discret. L’occasion de revenir sur la violence dont les médias ont fait preuve à son encontre. « Il faut savoir que la presse spécialisée et la grande presse parisienne, ça n’a jamais été l’amour pour Jean-Jacques Goldman », se souvient Vincent Guillot, journaliste musical au magazine Rolling Stone.
S’il précise que la « presse rock ne s’est jamais intéressée à Jean-Jacques Goldman », il assure que cela n’a pas été la même histoire avec « la grande presse de gauche parisienne ». Celle-ci « va aller plus loin que l’ignorance que lui vaut la presse rock et va lui rentrer dedans complètement». Des propos confirmés par Benjamin Locoge, journaliste musical à Paris Match. Tout a basculé en 1985 lorsqu’une génération d’artistes – « type Daho, Les Rita Mitsouko qui sont bien plus branchés, qui ont une autre culture musicale que celle de Goldman » est apparue.
« L’idole des jeunes de l’année dernière » n’a plus les faveurs de la presse. « En 1985, les grands médias ne l’aiment pas, lui tapent sur la gueule », explique Benjamin Locoge, avant de détailler : « Jean-Jacques se prend des papiers compliqués où on se fout littéralement de sa niaiserie. De son incapacité à communiquer. De son manque de charisme évident ». Des critiques violentes qui explique sans doute la discrétion tant recherchée du chanteur.
Crédits photos : doc W9