Quelques mois après le lancement d’un premier tome rapidement écoulé, les publications Distorsion récidivent avec la parution d’un « Le Cinéma français c’est de la merde ! » n°2, fort de 75 nouvelles oeuvres hexagonales peu conventionnelles.
Si vous faites partie de ceux qui proclament haut et fort que le Septième art hexagonal est ennuyeux et ne sait pas prendre de risque, eh bien détrompez-vous ! Les publications Distorsion vont une nouvelle fois vous prouver le contraire avec ce deuxième volet d’un succès surprise en librairie, « Le Cinéma français c’est de la merde ! ».
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Le principe est simple, une bande de critiques, pour la plupart grands amateurs de ciné de genre, met en lumière tout un tas de productions bien de chez nous parfois oubliées mais véritablement jubilatoires car ne respectant pas cette forme de classicisme à laquelle le cinéma français est trop souvent associé. Chacun y va de son analyse, de son anecdote de tournage ou d’un souvenir personnel pour rendre hommage à des œuvres aussi diverses que L’Ours de Jean-Jacques Annaud, Coup de torchon de Bertrand Tavernier, Subway de Luc Besson ou encore Grave de Julia Ducournau. Et ce toujours avec un style mordant, décalé, voire carrément punk.
On saluera également le magnifique travail d’illustration ainsi que deux contributions inédites signées Graham Masterton, auteur de romans d’horreur, et Lloyd Kaufman, créateur de la célèbre société de production Troma Entertainment spécialisée dans le trash. Là où le premier volet semblait privilégier l’action, le polar, le fantastique, le transgressif, sa suite choisit d’élargir le spectre d’exploration. Bresson, Blier, Demy y ont autant droit de cité que des pépites de la série B comme les vigilante Légitime violence avec Claude Brasseur et Liste noire interprétée par la vengeresse Annie Girardot.
Noël approchant, on ne saurait trop vous conseiller de vous ruer sur ce deuxième tome de 164 pages mis en prévente ici.