À 36 ans, Mika file le parfait amour avec Andy. Mais tout n’a pas toujours été rose, il lui en fallu du temps pour s’accepter et se faire accepter. Retour sur un coming-out compliqué, malgré la célébrité.
Est-il plus facile de faire son coming-out quand on est une célébrité ? Pour le chanteur Mika, qui fête ses 36 ans ce dimanche 18 août, la réponse est non. Ce qui lui fait le plus peur dans la vie est l’intolérance. « Le fait de ne pas être accepté. Le succès facilite les relations, mais il ne met pas à l’abri d’un éventuel rejet », avait-il confié dans une interview accordée à Psychologies magazine.L’artiste victime de harcèlement à l’école avait soutenu une campagne lancée par Brigitte Macron, car il n’a pas été épargné par les critiques, même de la part de certains de ses proches. « J’ai dû faire face à des réactions très dures ! Mais j’ai attendu, sans rien dire, pour montrer que, moi, je restais le même, celui qu’ils avaient toujours connu et aimé. Certaines personnes dans ma famille élargie me rejettent encore. Je me suis fait à l’idée que c’était leur problème, pas le mien », avait raconté le coach de The Voice à Psychologies magazine.
Mais heureusement, la majorité ne l’a pas laissé tomber, et il resté très proche de certains membres de sa famille, comme sa mère qui travaille à ses côtés. Une femme au fort caractère, mais dont se dégage de la douceur comme chez son fils. « Ma mère a cela. C’est une femme forte. Quand on travaille ensemble, les gens qui ne nous connaissent pas ne peuvent pas se douter que je suis son fils tant on se parle rudement. En même temps, elle a toujours en elle un côté très doux », s’était souvenu Mika.
Le coach de The Voicea été harcelé à l’école
Une femme forte qui l’a soutenu dans les épreuves de la vie, comme lorsqu’il était harcelé enfant. À l’école, certains n’hésitaient pas à lui jeter des canettes et des cailloux sur la tête. « Ils m’appelaient le Libanais, le pédé. J’arrivais toujours cinq minutes en retard pour tous les cours et ce n’était pas parce que j’étais désorganisé, c’est parce que je me cachais. J’aimerais bien dire que je n’ai pas de cicatrices de cette période de ma vie mais ça serait un mensonge et bien sûr, j’en ai », s’était souvenu l’interprète de Boum Boum Boum dans un documentaire diffusé sur France 4.
Une période trouble qui appartient heureusement au passé, mais qui l’a marqué à jamais. La vie de celui qui voyait tout en noir est désormais plus colorée, grâce à l’amour de son chéri Andy, mais aussi grâce à celui d’un public toujours fidèle qui ira le voir notamment à l’AccorHotels Arena à Paris le 22 décembre prochain. Un cadeau de Noël avant l’heure pour celui qui a tant lutté pour se faire accepter.
Crédits photos : Veeren Ramsamy-Christophe Clovis / Bestimage
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