Brigitte et Emmanuel Macron viennent d’arriver à Strasbourg pour célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale avec un concert de la paix. La Première dame y a été accueillie de manière plutôt familière…
L’invitation manquait certainement de formalité. Brigitte et Emmanuel Macron, après quelques jours de repos en Normandie, sont arrivés ce dimanche 4 novembre à Strasbourg, première escale d’une semaine de commémorations relatives à l’Armistice du 11-Novembre 1918. Arrivés avec un peu de retard sur le parvis de la cathédrale de la ville, où ils ont assisté à un concert pour la paix, ils ont été accueillis par la population locale. Alors que le quartier était hautement sécurisé, quelques dizaines de personnes s’étaient en effet regroupées pour accueillir le chef de l’Etat, récemment apparu fatigué et amaigri. Et la Première dame a eu droit à un message personnel.
“Brigitte, viens boire un Spritz” : tel était le message inscrit sur une banderole déroulée à une fenêtre. Une façon un peu grivoise et toute en rime de convier l’épouse du président, qui suscite bien des élans. L’épouse d’Emmanuel Macron n’a pas eu le temps de répondre à cette demande, attendue avec le chef de l’Etat par le président allemand Frank-Walter Steinmeier et son épouse Elke Budenbende. Les deux couples ont assisté à une cérémonie militaire avec passage en revue des troupes et honneurs aux drapeaux avant de pénétrer dans la cathédrale pour un concert de la paix. Ils se sont ensuite dirigés jusqu’au palais Rohan pour une réception privée.
Bien que familière, l’invitation à “boire un Spritz” témoigne de la popularité de Brigitte Macron et du sentiment de proximité qu’elle inspire aux Français. Même si un récent sondage réalisé par l’Ifop pour VSD n’était pas des plus favorables avec la Première dame : 55% de personnes interrogées par cette enquête d’opinion estiment en effet qu’elle devrait être plus en retrait. La tournée présidentielle dans le nord de la France devrait être l’occasion de vérifier que Brigitte Macron compte encore ses admirateurs par centaines.
Crédits photos : Blondet Eliot/ABACA