Zoom sur Alexia Giordano, qui donne la réplique à Rayane Bensetti dans “Let’s Dance”, en salles ce mercredi.
Pour son premier film, Let’s Dance, Ladislas Chollat met en scène un danseur de hip-hop, campé par Rayane Bensetti, contraint d’intégrer le milieu de la danse classique et de collaborer avec une brillante danseuse préparant le concours d’entrée au New York City Ballet. C’est la nouvelle venue Alexia Giordano qui a été choisie pour interpréter cette dernière.
Originaire de Bergerac, elle s’initie très jeune à la danse classique avant d’intégrer à 15 ans le Conservatoire de Bordeaux puis le Junior Ballet classique du Conservatoire national supérieur de musique et de danse.
En 2015, elle fait ses débuts en tant que comédienne dans la saison 1 de la série Versailles, où elle est la Nymphe de Louis XIV. Après une apparition dans un épisode de Mongeville, c’est surtout au cinéma qu’elle s’épanouit avec, en 2016, des petits rôles dans trois films : Chocolat, Ouvert la nuit et Cézanne et moi. Elle se fait remarquer à l’international l’année suivante puisqu’on peut la voir dans Le 15h17 pour Paris de Clint Eastwood et la saison 2 de Genius consacrée à Picasso, interprété par Antonio Banderas.
En 2018, sa formation de danseuse classique professionnelle lui permet de décrocher le rôle féminin principal de Let’s Dance. C’est par un traditionnel casting que la jeune femme se fait remarquer. Une évidence pour le réalisateur : “Dès que je l’ai vue, j’ai su que j’avais trouvé « ma » Chloé. Non seulement, port de tête royal, légèreté et grâce, elle dansait merveilleusement, mais son visage était d’une expressivité folle. Je lui ai fait faire des essais de jeu avec Rayane, dont elle est très différente, et pas seulement physiquement. C’était assez marrant parce qu’ils avaient tous les deux un côté chien et chat qui collait bien avec le scénario !”
Travailleuse acharnée, Alexia Giordano n’a pas ménagé ses efforts pour la préparation de son rôle. Son exigence a impressionné la chorégraphe du film, Marion Mottin : “il a fallu qu’elle se « déformate » pour se couler dans les solos hiphop que je lui avais écrits, et cela, sur des rythmes qui lui étaient complètement étrangers. […] On n’a pas compté nos heures de répétition”.
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